Acte I – Débarquement entre sandwichs et croissants
Tout le monde est en forme pour quitter l’humidité bruxelloise de bonne heure ce jeudi matin. Entre selfies des différents convois, croissants et sandwichs, on savait qu’Aurélien, Jo et Serge arriveraient les premiers « pour déjeuner ». Fred, Richard et moi avons le réflexe de les rejoindre à la brasserie. La tartiflette avait l’air sympa. Plus sages (absolument pas), Alex, Phil’ et Vincent vont à l’hôtel. Avec une équipe presque au complet, on se réjouit de la bonne organisation orchestrée par Jo, dans un hôtel qui conviendra très bien tout au long du séjour.
Après l’installation, c’est l’heure de l’apéro. Tiens, mais il est où Sergio ? Il cause avec Céline, sans doute pas franchement coquine, mais avec sa vision plutôt large du all-in, elle a tout pour devenir notre copine.
Le all-in justement, parlons-en. Une excellente formule pour une équipée comme la nôtre. Tu dois parfois un peu négocier, entre 17h50 et 18h30, mais globalement, même sans Jack dans ton coca, c’est quand même bien pratique. On entend d’ailleurs parfois le personnel appeler leurs collègues pour recharger le bar, et on plaide totalement coupables pour ce chef d’accusation.
Dany arrive pour compléter l’équipe et finir l’apéro. Après une bière ou huit, on voit que Fred (ne sait absolument pas mentir, mais) a toujours le chic pour les belles petites attentions. Coiffés de nos beaux bonnets asubiens, première photo de groupe pour donner envie aux copains restés en Belgique. C’est décidé, ce séjour s’appellera l’Asuboski.
Après un bon buffet et quelques petites blagues supplémentaires avec une mini chartreuse qui brûle un peu, première soirée assez bien gérée, tactique Cendrillon quasi respectée, au lit vers minuit.
Acte II – Entre demie et purée de pois
Le buffet petit déjeuner est plutôt copieux, et on en aura bien besoin. Après enquête et malgré différents témoignages pas franchement anonymes, impossible de décider d’un vainqueur pour le concours du plus gros ronfleur.
Il est temps de monter pour s’équiper. Constante pendant quasi tout le séjour, les files ne sont pas bien longues, le week-end est bien choisi pour cette petite escapade. On prend un peu de temps, et un montage d’exosquelette, mais tout le monde a hâte de commencer la glisse.
Parenthèse mode (oui, oui), ça aime bien les tons sombres, dans les rangs asubiens. Ça ne facilite pas toujours les choses, mais le pantalon vert de Fred, et les combis/vestes bleue et jaune de nos jeunes skieurs/surfeurs Alex et Richard aident à s’y retrouver.
Tout le monde sait descendre, et les moins fluides (je parle de moi) peuvent compter sur les conseils avisés de Phil’ qui, sans grande surprise, pourrait très bien être moniteur et guide de haute montagne (en plus d’être le mécano perso de Dany).
Aurélien enquête auprès de – sans doute – locaux pour nous concocter un itinéraire jusqu’à un chalet. Ça glisse, on se suit sans s’enquiller jusqu’au chalet en question, pour se restaurer et descendre une mousse ou l’autre, un jus de raisins ou trois, et un café.
Tiens, mais il est où Sergio ? Il négocie un Génépi avec Natalia et lui demande si c’est fréquent, les piercings dans le nez, en Colombia. Elle lui demande sans doute sa marque de crème solaire, pour être sûre de ne jamais en acheter.
Vient ensuite le temps de la décision de l’après-midi, entre demi-finale belge et ski dans le brouillard. L’équipe demi-finale réfléchit au génépi, tellement bien qu’ils en découvriront les joies de la navette. les autres se perdent dans une purée de pois. Dany nous concocte un itinéraire pour l’après-midi, mais honnêtement, on se demande toujours comment on est rentrés :D.
Fort heureusement, un bon apéro jeux et le buffet sont là pour nous retaper. Et un pousse ou l’autre, sans café.
Acte III – L’équilibre Alpette/sieste
Quelques nuages toujours présents le samedi, mais ça ne nous ralentit pas. On passe côté Megève pour voir ce que ça fait de côtoyer des fourrures. Fort beau domaine de ce côté-là aussi, belles pistes dégagées au soleil, plaisir de la descente.
Puis on décide de découvrir l’Alpette, ses belles tables et son plat du jour maturé. On remplacera le plat par du blanc, pas mal de fromage et trop de frites, mais ça valait le coup. Résultat des courses, neuf bonnets sur dix sur la photo finish, on s’en sort bien.
Tiens, mais il est où Sergio ? À côté d’Aurélien, perdu dans ses négociations d’une probablement neuvième bouteille de blanc avec Marion.
Pour l’après-midi, on met le pilotage automatique pour assurer la descente, avant de descendre un autre verre en mode transat-terrasse. De retour en bas, petit miracle de n’avoir perdu personne. Certains rentrent, d’autres restent, sombre histoire d’EVJF et vapeurs d’alcool dans les télécabines.
Tout ça nous a bien fatigués, il était temps de rentrer. Les malins vont faire une sieste, les optimistes testent les zombies. L’équilibre est difficile à trouver, mais au final tout le monde est là pour manger.
Un petit peu de marche pour digérer ? Excellente option, autant visiter Saint-Gervais by night. C’est pas super animé, mais après quelques shots et des bières trop grandes, c’est nous l’animation.
Ça se termine avec quatre mousquetaires aux Trois Mousquetons, avec les yeux qui pétillent et des discussions aussi colorées que les chemises hawaïennes des gars sur place. On rentre sans s’égarer, la voiture est garée on ne sait trop comment, gare au réveil.
Acte IV – Le chocolat-gnôle avant la pluie
Réveil un peu décalé, concentration pour rassembler ses brols, bénédiction de copieux petit déjeuner. Le check-out se fait progressivement, les gens de la réception voient très bien qui on est.
Dernière remontée vers le pied des pistes. Tiens, mais il est où Sergio ? Il cause avec Catherine et Jean-Michel, en attendant Aurélien. Pratique, des pistards pour nous guider, ça évite de devoir trop se concentrer.
Ça nous permet aussi de découvrir une petite terrasse isolée. Pas de Grand Marnier dans le chocolat pour cette pause réclamée depuis trois jours par le vice-président, mais quand même un peu de gnôle chocolatée, pour les téméraires.
C’est l’heure des dernières pistes. Avec un tel soleil, on sait déjà que Saint-Gervais va nous manquer. Les convois se réorganisent et se mettent en route, ça cause hockey et ours, théâtre et philo bien entendu, ça chante allemand, et tout le monde rentre à bon port.
Tiens, mais il est où Sergio ? C’est bon, il est rentré sous la pluie avec Dany, et après cet Asuboski réussi, comme tout le monde, il est quand même content d’être dans son lit.