Un match à deux visages. Le premier, en première mi-temps, est assez moche. Du genre de moche que tu veux pas ramener même sur un malentendu et qu’il fait sombre dans la soirée. L’esprit de la rencontre est fair play, mais les arbitres n’aident pas, des deux côtés (de l’avis de tous les joueurs), et ça met un peu de tension. La tension fait gambader les gens, et au jeu du gambadage, on est derrière contre une équipe d’Anderlecht jeune et physique. On n’a pas le contrôle de l’espace aérien non plus, avec des des rebonds-volley de l’adversaire, et ça donne pas mal de deuxièmes, voire troisièmes options à nos hôtes du soir.
Bref (ou pas), une quinzaine de points de déficit à la mi-temps.
Le second visage est plus avenant. Du genre farouche d’abord, pour ensuite donner le max. Le troisième quart-temps voit donc un Tennis déjà plus entreprenant, la première mi-temps (et un croissant) est digérée. Malgré les effectifs réduits de notre côté (à 7 dont un à la table), les échanges s’équilibrent.
Vient le quatrième quart, qui sonne la charge. Un (environ) 10-0 bien tassé, des mouvements incisifs, un Xavier tranchant de près et précis de loin sans les bières du jeudi, un Fred calmé qui lâche son flotteur patenté à 5 mètres, des pivots combatifs sous l’anneau. L’écart fond, le doute s’installe à Anderlecht. Ils peuvent néanmoins compter sur de solides individualités pour stopper l’hémorragie. On se bat jusqu’au bout, pour échouer à 62-54, mais avec la satisfaction d’avoir montré un bien meilleur visage en deuxième mi-temps.
Du bien moche au plus mordant, on retiendra l’ASUB de la deuxième mi-temps.